Fonds Étienne-Martin — Enseignement
| Référence | MAMVP/EM – |
| Intitulé | Fonds Étienne-Martin — Enseignement |
| Dates extrêmes | 1913-1995 |
| Niveau de description | Fonds |
| Importance matérielle et support de l’unité de description | 1 boîte dans un fonds de 26 boîtes |
| Nom du producteur | Étienne-Martin (1913-1995) |
| Histoire de la conservation |
Après la mort de l’artiste, le fonds était conservé chez Madame Étienne-Martin à Paris. Plus qu’une simple exposition, les conservateurs ambitionnèrent de créer un cadre de référence pour l’œuvre. En mai 2008, Marie-Thérèse Étienne-Martin, épouse de l’artiste, participa activement au projet en faisant don d’un fonds d’archives Étienne-Martin. Elle le compléta ensuite régulièrement par de nouveaux dépôts. Le musée a d’ores et déjà commencé la valorisation du fonds : une vitrine, installée dans la salle, présente une sélection de pièces renouvelée par le conservateur en chef Gérard Audinet, plusieurs fois par an. |
| Modalités d’entrée | Donation de Madame Étienne-Martin, mai 2008 |
| Présentation du contenu | Le fonds Étienne-Martin comprend une boîte où sont conservés des documents liés à son activité d’enseignant à l’École nationale supérieure des Beaux-Arts : MAMVP/EM/DOC/EBA – École des Beaux-arts – dossier Sous-dossier – MAMVP/EM/DOC/EBA/CAN – Candidatures élèves Sous-dossier – MAMVP/EM/DOC/EBA/CRI – Crise 1978 Sous-dossier – MAMVP/EM/DOC/EBA/DIV – Divers imprimés |
| Évaluations, tris et éliminations, sort final | Aucune élimination ni tri. |
| Mode de classement | Par type et thème (manuscrits, dessins, correspondances, photographies, etc.). Ensuite, si cela été possible classement par ordre chronologique ou alphabétique (correspondances par exemple) |
| Lieu de conservation | Musée d’Art Moderne de la Ville de Paris |
| Conditions d’accès | Communication sur rendez-vous |
| Conditions de réutilisation | Archives privées Reproduction soumise à conditions |
| Caractéristiques matérielles et contraintes techniques | Carton, carton grand format, chemise, dossier, pochette |
| Instruments de recherche | Instrument de recherche rédigé par Sabrina Dubbeld, interrogeable en ligne sur le Guide des archives de l’art conservées en France (XIXe-XXIe siècle), GAAEL – INHA (consulté le 03/11/2020) |
| Bibliographie | Jean-Paul Ameline, Fabien Faure, Sabrina Dubbeld, Étienne-Martin : collection du Centre Pompidou-Musée national d’art moderne, Paris, Centre Pompidou, 2010 Gérard Audinet, Étienne-Martin : la donation l’Oréal, Paris, Musée d’art moderne de la ville de Paris, 2008 Dubbeld, Sabrina, “L’académie Ranson : un riche partage d’expériences pour Etienne-Martin”, dans Montparnasse années 30 : éclosions à l’académie Ranson, Gand (Belgique), Snoeck, 2010 Sylvie Ramond, L’atelier d’Étienne-Martin, Paris, Hazan, 2011 |
| Notes | Le fonds comprend une correspondance très riche, couvrant toute la carrière d’Étienne-Martin : lettres de sa mère, de sa première femme Annie Martin, d’amis artistes (Alfred Manessier, François Stahly, Jean Le Moal, etc.), d’institutions, de galeries, d’auteurs (dont Henri-Pierre Roché), d’historiens d’art (Harald Szeemann par exemple)… Les photographies sont tout aussi nombreuses, depuis les clichés de familles, d’œuvres, jusqu’aux portraits d’artistes et aux reportages, etc. Une multitude de coupures de presse et de cartons d’expositions, est également conservée. Le fonds comprend en outre une bibliothèque des ouvrages consacrés au sculpteur. Marie-Thérèse Étienne-Martin a également fait don de plusieurs dessins : des esquisses préparatoires, des souvenirs d’œuvres et des schémas topographiques de la maison de Loriol. Des « objets d’archives» complètent l’ensemble : une partie de sa collection personnelle de cannes, des élastiques de son enfance et même les lacets du jour de sa victoire à la Biennale de Venise. Surtout, les manuscrits constituent une part importante de la donation : notes de lectures, impressions quotidiennes et carnets liés à la série des Demeures et à la constitution de l’Abécédaire. Ces derniers mêlent textes, dessins et photographies, raturés et repris maintes fois. Ils sont le plus souvent reliés artisanalement en cahiers au moyen d’une ficelle ou encore disposés dans des parapheurs à ordre alphabétique. Ce sont autant de témoins de sa démarche obsessionnelle et ils constituent la part la plus secrète de son œuvre. La majorité des pièces date de la vie du sculpteur Étienne-Martin (1913-1995). Le fonds comprend quelques archives familiales datant du XIXe siècle et quelques publications postérieures à la mort de l’artiste ainsi que des documents réunis par l’épouse de l’artiste après son décès. Source de la description : Institut national d’Histoire de l’Art Recensement établi par Isabelle Conte |
OpenEdition vous propose de citer ce billet de la manière suivante :
mvetter (4 février 2021). Fonds Étienne-Martin — Enseignement. Guides des sources HPCA. Consulté le 12 octobre 2024 à l’adresse https://doi.org/10.58079/p8jw